Encyclopédie cyclothymique
Pierre Peuchmaurd

publication 2001
23,00  (21,80  HT)

Encyclopédie cyclothymique, Pierre Peuchmaurd, encyclopédie surréaliste, 26 vignettes de Jean-Pierre Paraggio, coll. David, 15x21,5 cm, 272 p., 2001, ISBN : 2.913388.18.3

Présentation

ABSOLU - BAISER - COMME - DORMIR - ÉMEUTE - FESTIN - GÉNIE - HORIZON - IDOLE - JEUNESSE - KALÉIDOSCOPE - LUXE - MAL - NATURE - OMBRE - PEUR - QUELQUEFOIS - RAISON - SILENCE - TRAVAIL - UMOUR - VITE - WESTERN - X - YEUX - ZOO

Vingt-six mots pour dire un sentiment du monde, à travers 1000 citations de 450 auteurs.

À l’origine de cette encyclopédie, exemple d’ « ordre individuel du désordre collectif », selon l’expression de Malcolm de Chazal, il y a un projet de groupe surréaliste au début des années 1970. Pierre Peuchmaurd, l’un des initiateurs, l’a seul mené à bien, trente années durant.
Ni palmarès, ni anthologie, ce livre se présente en définitive comme un jeu solitaire ouvert à tous. Contre la pensée raccourcie, il propose un raccourci de pensée dans un étirement du temps et du songe. Une boussole pour aller nulle part.

Extrait

ÉMEUTE
Émeute (n). Divertissement populaire offert à l’armée par des spectateurs innocents. (Ambrose Bierce)
La fatigue, l’espoir semant des barricades. (Petrus Borel)
La révolution, ce sont les roses qui prennent feu. (Saint-Pol-Roux)
Mes parents ayant quitté le dîner avant la fin et moi étant seul à la fenêtre de la salle à manger, ou plutôt à la fenêtre d’une chambre donnant sur la Grande Rue, je vis une vieille femme qui, tenant à la main ses vieux souliers, criait de toutes ses forces : « Je me révorte ! je me révorte ! » (Stendhal)
Les moments de crise produisent un redoublement de vie chez les hommes (...)le choc du passé et de l’avenir, le mélange des moeurs anciennes et des mœurs nouvelles, forment une combinaison transitoire qui ne laisse pas un moment d’ennui (...) le genre humain en vacances se promène dans la rue. (Chateaubriand)
que chacun sache bien qu’avec un si beau temps
le plus fin des plaisirs est une révolution (Basile Sainte-Croix)

Votre panier

Votre COMPTE

Non connecté

« J’étais nu près de Deborah nue, nos moiteurs s’évitaient à présent, nous souriions vaguement et parallèlement à un ventilateur harassé qui grinçait au plafond. Il y avait une douceur extrême à ne plus se sentir beaux ni désirés. Nous n’avons pas dormi, je pense. Quoique le dos collé au drap, nous avons flotté sous d’invisibles palmes. »
François Salvaing
De purs désastres, édition aggravée

L’auteur

Le plasticien

La Collection

Un habitué des courants d’air Valleuse Coquerets et coquerelles On disait Non lieu provisoire Toboggans des maisons Un oursin La Guerre entre les arbres Le Taureau, la rose, un poème Ombres classées sans suite La Halte belge Friches Les Macchabs vites Petits bonheurs Maintenant la nuit L’Ordinaire, la métaphysique L’Absent La Source Tectonique des femmes Le Bel aujourd’hui Un alibi de rêve L’Œil tourné Avant les monstres Le Bruissement des mots L’Œuvre au Nord Fin’ Amor Dans le vent du chemin Ne me faites pas dire ce que je n’écris pas L’Alimentation générale de Tombouctou Dits d’elle