Où patiente la lumière
Lionel Bourg

publication 1993
25,00  (23,70  HT)

Où patiente la lumière, Lionel Bourg, récits, préface de Jean-Gabriel Cosculluela, coll. L'Ostiaque, 14x21 cm, 272 p., 1993, ISBN : 2.905910.37.2

Présentation

« Le monde est là. Cruel. Magnifique. En lui, laissez-moi être écartelé et ravi. Sordide et délicat comme un berceau de neige... »
Suite de textes organisant l’espace mental de celui qui, au cours d’un séjour prolongé en quelque Hercynie d’occasion (la vallée de la Cance et ses montagnes adjacentes, dans le Haut-Vivarais), tente d’unir en une même teneur d’amour comme de dégoût le dedans et le dehors, ce livre malgré ses pans d’ombre ne cherche à inventer qu’une forme calcinée de l’espoir. C’est là, dans l’univers fluent des phrases longuement enroulées autour de l’axe, dans les cassures et les flux, les rochers ou les ciels, la colère et parfois l’émerveillement, que patiente peut-être une certaine lumière, celle qui loin de ses oripeaux messianiques serait dans nos vois l’origine du cri et l’émoi d’un seul chant.
L.B.

Extrait

J’épie la naissance du jour. Usé. Proscrit déjà de tant d’années, cependant que la clarté absorbe les ombres et que je disparais avec elle. Rien n’arrivera. Rien d’autre qu’un peu de brume ou qu’un souffle à peine perceptible soulevant le coin d’une page où l’on écrit des mots sans importance. On n’explique pas la lumière. On n’explique pas la détresse des premiers gestes de l’amour. On n’explique pas la douleur.

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« J’étais nu près de Deborah nue, nos moiteurs s’évitaient à présent, nous souriions vaguement et parallèlement à un ventilateur harassé qui grinçait au plafond. Il y avait une douceur extrême à ne plus se sentir beaux ni désirés. Nous n’avons pas dormi, je pense. Quoique le dos collé au drap, nous avons flotté sous d’invisibles palmes. »
François Salvaing
De purs désastres, édition aggravée

L’auteur

La Collection

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