L’Absent
Lionel Bourg

publication 1991
12,00  (11,37  HT)

L'Absent, Lionel Bourg, récit , coll. L'Ostiaque, 14x21 cm, 96 p., 1991, ISBN : 2.905910.24.0

Présentation

Installé dans une décharge publique, un homme écrit hautainement une manière de mémoire de sa séparation. Une saison en déréliction plus qu’en enfer, une poétique de la conscience malheureuse peut-être, quoique vivement irascible et preste à fustiger les conditions de sa détresse, L’Absent n’est que l’une des autobiographies possibles de la subjectivité qu’insulte l’objet de son tourment et de sa révolte : l’un et le tout, au cœur d’une assomption négative du monde, infiniment s’épousent, se leurrent et se déchirent. Dès lors, la convention narrative ou la métaphore se retourne - s’écorche ?- , et jamais le personnage qui trace ainsi l’histoire « d’une de ses folies » ne se sera à ce point exposé. L’Absent doit donc être aussi lu à la lettre, bouteille à la mer, récit truffé d’aveux et grimoire rendu au grouillement qui le génère, tête de pont d’une passion dévoyée où l’impossible poème comme la théorie impuissante qui hantent, depuis Rousseau, toute littérature, nourrissent de leurs effondrements l’acte même d’écrire.

Extrait

Jour après jour, tu disparais. Tu pars te promener. C’est du moins ce que tu lances à tes parents lorsqu’ils t’interrogent. Le chemin est toujours le même. Moins boueux seulement. Les oiseaux ont repris possession du ciel et crient comme jamais. Tu te rends à ton domaine. Tu t’installes.

Votre panier

Votre COMPTE

Non connecté

« Rien n’est plus discourtois que de voir un monsieur bander sans lui tendre, aussitôt, la main. »
Lydie Salvayre
Petit traité d’éducation lubrique

L’auteur

La Collection

Le Jour se lève encore Crobards et mounièques Trois anciens poèmes mis ensemble pour lui redire je t’aime Couleur jardin La Peur et son éclat L’Ordinaire, la métaphysique Musée de l’os et de l’eau Poèmes poids plume Mi-ville mi-raisin Mobilis in mobilier Pour mon ours blanc Pleine lucarne Prière d’insérer suivi de Cote d’alerte La Momie de Roland Barthes Fin’ Amor Des étoiles sur les genoux Ciel inversé 2 L’Evolution des paysages Mange-Matin Valleuse La hulotte n’a pas de culotte Arènes 42 Le Bel aujourd’hui Carnets du graphomane Al dente (de l’amour, du poème et des spaghetti) C’est papa qui conduit le train La Couleur tensive La Toile de la foraine - Lyon : portrait Stabat Mater Le Taureau, la rose, un poème