Présentation
Dans ce petit livre, Lionel Bourg s’interroge sur la place qu’a tenu l’immense liesse populaire du 12 juillet 1998 après la victoire de l’équipe de France de football en Coupe du Monde. Ou, plus exactement, il ne s’interroge pas : il vitupère, dénonce, montre. Adepte du pamphlet ou du journal de la colère, Lionel Bourg ici replace l’événement sportif dans la torpeur mortifère qu’impose le capitalisme. À une France qui s’ennuit, c’est une joie opportune qui est offerte. L’amateur de football qu’est Lionel Bourg, n’en est pas moins lucide : la victoire fêtée fut celle de la frilosité.
Furibard comme on l’aime, dénonciateur des dominations d’aujourd’hui et des mensonges d’hier (ah le joli portrait de Cohn Bendit !) Lionel Bourg réveille les esprits. On en a bien besoin.