Matière du temps 1
Lionel Bourg

publication 1996
15,50  (14,69  HT)

Matière du temps 1, Lionel Bourg, essais, tome 1, coll. David, 15x21.5 cm, 144 p., 1996, ISBN : 2.905910.67.4

Présentation

Écrivant au fil des jours ces fragments dont l’ensemble forme une façon de journal, ces poèmes aussi, ou ces notes, ces articles, ces proses d’humeur comme de vrai plaisir, c’est bien la même densité, la même épaisseur du temps que Lionel Bourg ne cesse d’interpréter, ou de sonder, de transfigurer peut-être, de sorte que cette matière à a fois gluante et brumeuse, charnelle presque, obsédante en tout cas, devient dès lors que la durée s’y délivre en langage l’objet autant que la raison de ses livres. Matière du temps, donc, ici plus éprouvée, plus reconnue, plus acceptée sans doute qu’en d’autres circonstances, qui nous retient et souvent nous exige pour, page après page, dans nos propres vies subvertir l’inertie fatidique où nous broie le néant...

Extrait

L’insupportable et parfois confondante beauté des visages... Ils sont vides, parfois taraudés de lèpres indéfinissables, terrifiants de s’ouvrir par ces sexes sous la paupière malades, cette bouche, ces narines, ces antres qui bavent de la vision ou reniflent des songes. Dans la rue, je crains de les croiser - je me dérobe, baisse la tête, me comporte comme le ferait n’importe quel coupable : la rougeur sur mes joues trahit la faute imprescriptible qui pèse sur ma conscience...

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« La porte s’ouvre, un cardinal et un mannequin l’effleurent. Le coude de la jeune fille laisse une traînée de poudre sur sa manche renardée, c’est dimanche et pourtant les anges vomissent des arcs-en-ciel. Elle s’engouffre, presse le bouton 4. La porte s’ouvre, le silence l’affleure. »
Chloé Delaume
Sillages (Suite 411)

L’auteur

La Collection

Le Perron De purs désastres, édition aggravée La Belle vitesse Pays simple L’Ordinaire, la métaphysique L’Italien Couleur jardin Le Vent du dehors Guérir par les mots (poèmes médicaux, médicinaux et pharmaceutiques) La Ville autour Tombeau de Joseph-Ferdinand Cheval, facteur à Hauterives Chants de la tombée des jours Stabat Mater Le Congrès d’automne Chroniques d’un promeneur assis L’Oiseau de nulle part Le Soleil oiseleur Les Madones du trottoir L’Enfant sur la branche Vladivostok, aller simple À la queue leu leu / The Line (édition bilingue) Le Chat Toboggans des maisons Toro La Ville est mosaïque Faire des études pour être mendiant Avant les monstres Entre chagrin et néant (audiences d’étrangers) L’Ombre nue Goutte d’eau