Présentation
Clod’Aria ne compte plus les chats qu’elle a accueillis, les
siens et ceux de passage. Ils sont les héros de ce petit
livre : ceux qu’on « embrasse à défaut d’autre chose », « les
galeux, les croûteux, les sans maître » , les chats disparus
qui « miaulent dans (sa) tête » ... II y a aussi le chien de
Monsieur qui squatte « le meilleur fauteuil » ; et puis, le
cochon que le boucher est venu tuer chez le voisin. Un petit
monde souvent souriant et truculent, mais aussi parfois
tragique et violent qui ressemble fort à celui des humains.
Dans des poèmes dégraissés au plus près, Clod’Aria sait
trouver les mots pour dire la tendresse et l’amour, et ceux
pour s’insurger contre la bêtise et l’ignorance qui excluent
ou qui tuent.