Présentation
Structurés par quatre dialogues qui mettent en scène l’ombre de deux écrivains célèbres (Kafka, Pessoa, mais sont aussi présents, Lenz, Büchner, Walser), ces carnets, faits de fragments poétiques ou prosaïques, s’interrogent sur la solitude de l’écrivain qui ne cesse de s’adresser à sa propre absence, comme le dit l’un des personnages.
Ici, on parle surtout de l’écriture, cette écriture dans laquelle tout l’être de l’écrivain est engagé, si bien qu’en parlant d’elle, de façon tâtonnante, c’est de la création dans sa totalité qu’il parle, s’adressant à l’autre, même si, paradoxalement, il sait que la communication est de l’ordre de l’impossible.