Présentation
Pour remonter à la source de son écriture, Joël Vernet retourne aux paysages de l’enfance, entre Haute-Loire et Lozère. Dans cette « menue divagation », le poète évoque la figure d’une grand-mère qui lui apprit « la beauté de la langue française. » Mais plus qu’un paysage, c’est l’enfance elle-même qui accueille la source de l’écriture : « La foudre de l’enfance est mon pays natal dont je voudrais, jusqu’au bout, c’est-à-dire jusqu’à la mort, préserver l’éblouissement. » Un émerveillement que l’on retrouve dans ces phrases, ciselées sur le modèle des sentiers battus qui prennent les forêts et les champs, la terre et les cieux à rebours, pour les révéler, dans la lumière d’une prose qui sait marier la gloire à l’humilité.