L’Ordinaire, la métaphysique
Alain Roussel

publication 1996
7,50 € (7,11 € HT)

L'Ordinaire, la métaphysique, Alain Roussel, récit, 8 dessins d'Yvon Guillou, coll. L'Anthrope, 12x16.5 cm, 32 p., 1996, ISBN : 2.905910.78.x

Présentation

À la mode de Francis Ponge, Alain Roussel propose ici une série de textes très courts autour de la « chaise », « la table », « la porte », « la fenêtre », « les murs », « le plancher et le plafond », « la tête », « le trottoir », « la ville », « le pied », « le chemin », « l’arbre », « la neige », « le reflet », « la main », « la lumière, la nuit », « l’oiseau, la terre, le ciel ». Une série qui se termine par : « l’homme ». Textes courts mais qui s’ouvrent comme le ruban de Möbius sur une interrogation poétique et parfois amusée : « La table est toujours au centre. Même dans un coin, elle est au centre. ». On suit les méandres d’une pensée qui sait faire, subtilement, des sauts périlleux et métaphysiques, qui remet de l’inattendu dans l’ordinaire : « L’oiseau voudrait ressembler au ciel mais n’y arrive pas. Quelles que soient l’ampleur et l’aisance de son vol, c’est la terre qui lui a forgé les ailes, qui lui a construit le corps, et c’est à elle qu’il appartient. »
Dans son petit format de la collection L’Anthrope, L’Ordinaire, la métaphysique joue ainsi le rôle du vade-mecum qui ouvre l’horizon du quotidien. Un délice...

Extrait

« Celui qui cherche le sens et à ficeler le monde, c’est l’homme. Par sa forme verticale et somme toute étroite, il aurait pu rester un simple point d’exclamation dans la phrase interminable qui a commencé dès sa naissance. Mais l’oreille est là, de chaque côté du visage, à poser l’interrogation qui, sans elle, resterait en suspens dans les yeux. Alors, le regard s’envole vers la réponse. »

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« Ma culture se nourrit du livre de ta chair, et j’ai lu beaucoup dans le fond de tes gorges, dans ton dedans d’amour, descendant de délice en délice au délire des délires… »
Marcel Moreau
Insensément ton corps

L’auteur

Le plasticien

La Collection

Rien qui porte un nom Le Taureau, la rose, un poème L’Insu L’Or de l’air L’Incomparable promenade Entre chagrin et néant (audiences d’étrangers) La Tombe d’un jeu d’enfant Le Sens du toucher Le Loir atlantique Crobards et mounièques Lumière des mains, suivi de L’Incessant tourment d’espérances Parfois En toutes circonstances L’Ordinaire, la métaphysique Arènes 42 Villégiatures & Cie La Peur et son éclat Poèmes poids plume Bavard au cheval mort et compagnie Maintenant la nuit Marie-Gasparine Premières poésies (1950-1955) Un rossignol sur le balcon Chants de la tombée des jours La Couleur tensive La Langue au chat Une clarté de passage La Belle vitesse Faire des études pour être mendiant Le Bec de la plume