Présentation
Où on retrouve le fameux boitement du vers et de la syntaxe, les singuliers mots-béquilles sur lesquels le lecteur comme l’auteur s’appuient pour avancer dans le poème, la simplicité presque archaïque des scènes, qui rapprochent encore le poète de celui qui le lit...
Le taureau dessine / Un geste précis / Et rouge assassine / Le monde et midi.
Où on retrouve aussi les influences poétiques médiévales et orientales, chères à l’auteur nomade...
La mise en page, complice du déhanchement de la langue, rend très fidèlement la singularité du style, dans un va-et-vient très souple de la forme à l’informe.