Tacatam Blues
Guy Goffette

publication 2000
7,50  (7,11  HT)

Tacatam Blues, Guy Goffette, récit, 5 dessins de Olivier Grojnowski, coll. L'Anthrope, 12x16.5 cm, 32 p., 2000. ISBN : 2.913388.10.8

Présentation

“Elle a les jambes serrées dans un collant noir. Elle a les jambes serrées l’une contre l’autre dans un collant noir.” Dès les premières lignes de “Tacatam Blues”, Guy Goffette donne le ton et nous emporte dans une douce mélopée emplie de poésie. Comme souvent chez Guy Goffette, l’écriture est claire et musicale. Ici, les mots se déroulent sous nos yeux au son hypnotisant du train : “Tacatam, tacatam”.
Portrait d’une jeune femme, d’une jeune voyageuse qui se laisse voluptueusement bercer par le mouvement du train, “Tacatam Blues” est un texte court dont la sensualité explose à chaque ligne. Ode à la femme, ode à une femme en particulier, Guy Goffette témoigne encore une fois de son amour porté au beau sexe.

Extrait

Elle regarde par la vitre filer le paysage, sagement assise, bien droite, les mains simplement posées sur sa jupe de pensionnaire de la Sainte Famille, sagement assise et seulement bercée par le tacatam du train. Elle regarde, la tête tournée vers la vitre, la campagne filante sous le ciel invariablement bleu entre les nuages effilés. Elle tire sans bouger sur le fil des images, sans desserrer les jambes, sans déplacer les mains. Elle tire, tire par la vire tout le suc du voyage, sans arc-bouter le corps, sans fléchir les genoux ni prendre appui du coude ou de la main. Elle tire tout à elle pour se tenir assise, sagement assise, les genoux bien serrés entre mes jambes ouvertes.

Votre panier

Votre COMPTE

Non connecté

« Jardin comme posé
dans ma mémoire j’ai neuf ans.
Le tilleul est rutilant le
silence éclabousse au milieu de l’été et
tant d’abeilles dans les branches.
Ce que je peux m’emmerder ! »
Dominique Fabre
Avant les monstres

L’auteur

Le plasticien

La Collection

Ne me faites pas dire ce que je n’écris pas Bavard au cheval mort et compagnie Billet pour le Pays doré Le Voyageur sans voyage Friches Parfois Presque le bonheur Le Congrès d’automne Triptike Si petits les oiseaux Dans les jardins mouillés En avant l’enfanfare ! Entre chagrin et néant (audiences d’étrangers) L’Impatience Le Vent du dehors Chroniques d’un promeneur assis À la queue leu leu / The Line (édition bilingue) Carnets du jardin de la Madeleine Faire des études pour être mendiant Un cri L’Ourlet du ciel Casanova et la belle Montpelliéraine La Langue au chat Cheminement vers le rien Rimbaud, la tentation du soleil Quel sangue... Quella piaga... Une guirlande pour Casanova La hulotte n’a pas de culotte Dits d’elle Petits bonheurs Villégiatures & Cie