Tectonique des femmes
Marcel Moreau

publication février 2006
17,00  (16,11  HT)

Tectonique des femmes, Marcel Moreau, récit, photographies noir & blanc de Jean-David Moreau, coll. Eloge de l'ombre, 16.5x24, 64 p., 2006. ISBN : 2.913388.57.4

Présentation

Ce beau livre offre en vis-à-vis la prose charnelle de l’écrivain et de surprenantes photographies* en noir et blanc de son fils, Jean-David. L’auteur y porte un regard qui voit ce que d’aucun ne verrait, et son écriture pénètre l’intérieur même de cette vision.
Soit, certaines de ces images nous renvoient parfois à l’inconscient barbare, tels les spasmes telluriques d’un rite inaugural. D’autres sont oppressantes, à force d’être souterraines, par-dessous travaillées par une pulsion antique.
« L’origine du monde » est ici célébrée dans une sorte de cosmogonie offerte dans le détail, la Femme doublement sacralisée par ce face-à-face ... Nul autre que Marcel Moreau ne pouvait décrire aussi brillamment les sombres profondeurs de l’âme et du corps.
* L’énigme de l’objet détourné des photographies n’est dévoilée qu’en fin de volume...

« On touche ainsi à l’essence même de l’art, cette appropriation du réel transcendé par l’exaltation et les égarements de la vision intérieure. »
 Le Vif, 31/03/2006

« À lire et à voir, on succombe au vertige du Sacre de l’Amour célébré, au plus près des « organes débraillés » qui envahissent par le geste, l’absence définitive d’être énigme à la vie qui s’oublie. La splendeur du corps de la femme est ici sans appui « Elle est la peau des origines. De l’avenir des origines. ». Et de l’ivresse de son « continent noir », Marcel écrit encore, que seule la brûlure d’une prière prétend à l’honorer. »
 Laurine Rousselet (Le Marché des Lettres, Été 2006)

Extrait

Le photographe a bien vu. Bien entrevu. L’invisible dans tous ses états.
Il a vu surgir, petit à petit, par fractures et plissures, « son » origine du monde à lui, ce moment particulier d’une intuition universelle. Il en a saisi l’essence féminine, sa présence fermentante dans les anfractuosités les plus équivoques, ou goulues, du Désir. Il l’a saisie sous son écorce, craquelée comme par perversité.

Votre panier

Votre COMPTE

Non connecté

« Maintenant, voici venu pour moi le temps de me décider à faire retour en arrière, de tenter de trousser congrûment quelque chose à ma guise, une sorte d’écriture pure de tout sens civique. Le besoin est sans doute inscrit dans les gènes : pressentiment reptilien que tout disparaîtra d’un coup.
Dany, Piteur, Olivier, il n’y a plus au monde une seule trace d’eux. Tout ce qui reste est en moi. »
Sylvain Fourcassié
Les Madones du trottoir

L’auteur

Le plasticien

La Collection

La Poignée de porte Goutte d’eau L’Absent La Chambre bouleversée L’Errance, la dérive, la trace Une cigale dans la tête Fin’ Amor Le Bec de la plume L’Enfant sur la branche Valleuse Carnets des solitudes L’Or de l’air Cheminement vers le rien L’Homme traversé L’Œil tourné Pleine lucarne Crobards et mounièques Rien qui porte un nom Des sourires et des pommes L’Imaginaire & Matières du seuil L’Ombre nue Chambre de feuilles Le Jour se lève encore Ciel inversé 2 La poésie est facile Tombeau de Joseph-Ferdinand Cheval, facteur à Hauterives Casanova et la belle Montpelliéraine Couleur jardin Le Congrès d’automne Friches