Le Chant du destin
Philippe Lekeuche

publication 1987
9,00  (8,53  HT)

Le Chant du destin, Philippe Lekeuche, poèmes, 4 encres de Jean Dalemans, coll. L'Ostiaque, 14x21 cm, 80 p., 1987, ISBN : 2.905910.05.4

Présentation

En ces jours-là, nous fut imposé un exode. Comme une horde nous fuyâmes en hâte, emportant quelques vivres, des armes, et ce qui nous restait d’âme et de cœur.

Nous traversâmes des vallons, des plaines, des montagnes, des déserts. Nous côtoyâmes des ravins, des précipices, des falaises, des fleuves sans fin.

L’Ennemi était partout, à la manière de l’Amour.
Nous nous battîmes contre le rien, contre des démons de chair, contre des choses plus cruelles que les satans.

Nous connûmes aussi le bonheur.

La troupe que j’étais chanta, chanta tous les jours, de l’aurore à l’aube du soir, à perdre haleine, à élever nos voix plus haut que Babel.

Ce sont quelques-uns de ces chants, lecteur, que tu trouveras dans ce livre.
 P.L.

(...) A tous les niveaux de la communication poétique, Lekeuche nous délivre une découverte éminemment personnelle. Car voilà une nouvelle voix poétique, au plus aigu de ses aveux savamment spontanés...
 Jacques De Decker

Extrait

CHANT.19
Toi qu t’empares de mon nom, m’empires mêmes, prenant sur toi d’étendre, au bord de moi seul, ton domaine, as-tu, chère emprise, le cœur à me rire, à pleurer, réclames-tu, cruel enfant, tel un jouet qui te lasse bientôt, ma tête ?

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« J’étais nu près de Deborah nue, nos moiteurs s’évitaient à présent, nous souriions vaguement et parallèlement à un ventilateur harassé qui grinçait au plafond. Il y avait une douceur extrême à ne plus se sentir beaux ni désirés. Nous n’avons pas dormi, je pense. Quoique le dos collé au drap, nous avons flotté sous d’invisibles palmes. »
François Salvaing
De purs désastres, édition aggravée

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